La 5G, nouvelle norme en cours de développement et d’expérimentation pour l’accès à Internet par le réseau mobile, fait l’objet de nombreux débats, notamment à cause des impacts sur la santé. Petit point.
Brève histoire
Les données mobiles sont apparues avec les évolutions de la 2G et la standardisation des premiers protocoles web mobiles (Wap). Celle ci s’est vue déclinée en 2.5G (GPRS) et 2.75G (UMTS).
La 3G a apporté la compatibilité avec le web »classique », mais était limité à une connexion simultanée (lorsqu’une application exploite le réseau, les autres n’y ont pas accès).
Le déploiement de la 4G a été un vrai casse-tête, et 13 versions non compatibles entre elles ont été déployées dans le monde ! Cela a fortement perturbé la production des téléphones et le marché qui en a découlé.
La 5G a pour but de concurrencer directement la fibre optique en terme de débit et de couverture. Sa très grande vitesse est également pensée pour le développement des objets connectés (IoT, Internet of Things).
Là où le bât blesse
Pour aller plus vite, il faut donc :
- plus d’antennes
- plus de puissance de communication
- œuvrer dans des fréquences pouvant altérer considérablement la santé
170 scientifiques ont déposé un moratoire sur les dangers de la 5G, classée comme potentiellement cancérogène. Paradoxalement, des pays comme la Finlande le déploient à grande échelle…
La 5G est-elle nécessaire ? comment s’en prémunir ?
Quand je vois les débits que j’ai en 4G, souvent bien meilleurs qu’avec mon ADSL domestique (5Mo/s en débit descendant 1Mo/s en ascendant), je me dis que la 5G n’est pas indispensable. Le hic, c’est que le fait de ne pas posséder de matériel compatible 5G ne nous empêchera pas d’être exposé aux ondes…
La 4G est suffisante pour :
- surfer sur Internet
- gérer ses mails
- la visioconférence
- le streaming Full HD
Ainsi, je vous invite à surveiller la couverture 5G (pour le moment en test dans des grandes agglomérations), et de ne pas acquérir de matériel compatible.