Ce matin, je suis tombé sur un article disant que LG, marque low-cost de Samsung connu à une époque pour ses smartphones pas chers, étudiait une technologie de paiement instantané basé sur la reconnaissance faciale, en utilisant 3 technologies : l’IA, la blockchain et le cloud. Comme ce sont des termes que vous allez entendre encore quelques années, faisons un petit point.
L’Intelligence Artificielle
J’avais déjà écrit un article en 2018 sur ma page Bien-être Info, je vais vous faire un petit résumé de condensé synthétique. On appelle Intelligence Artificielle tout système informatique ou électronique exploitant une gestion non linéaire, voire abstraite, de l’information, par émulation des processus neuronaux. A la différence de l’informatique conventionnelle que vous avez dans vos ordinateurs ou téléphones, dans lesquels les données sont stockées de manière à retrouver leur intégrité, les informations sont décortiquées et regroupées de façon autonome et non maîtrisée, et seul un entraînement intensif de l’IA peut arriver à donner des résultats cohérents dans la gestion de nouvelles données (un peu comme un humain).
On connaît 2 manières d’entraîner une IA :
- le Top Down, qui consiste à injecter une quantité colossale de paires d’informations pour l’entraîner (reconnaissance du contenu d’une image, par exemple)
- le Bottom Up, qui consiste à la laisser apprendre par elle-même (sortir d’un labyrinthe ou utiliser un bras robotisé, par exemple)
Aujourd’hui, on sait fabriquer des processeurs incluant des structures IA afin de personnaliser des interactions, comme dans les téléphones haut de gamme, ou augmenter la qualité des vidéos comme dans les téléviseurs haut de gamme.
L’IA dispose des limites actuelles suivantes :
- elle est purement cérébrale, elle ne dispose pas de capacités sensitives ou sensorielles (quid de Replika ?)
- elle est spécialisée à chaque fois dans une seule et unique tâche ; elle n’a pas la capacité de gérer deux abstractions en même temps
- elle est analytique et non décisionnelle (et heureusement, quelque part !)
- elle ne sait pas restituer les informations qui ont servi à son raisonnement, sauf si on les lui stocke dans une base annexe
Le cloud
Le cloud (nuage) est une dénomination commerciale pour regrouper des services en ligne, comme le stockage de données ou des ordinateurs virtuels (ce dernier reprend d’ailleurs le principe des terminaux des années 1980).
Le cloud apporte des garanties de continuité et de disponibilité des services, par des dispositifs de réplication et de sauvegarde à travers le monde. Physiquement, on ne sait précisément où sont les données auxquelles on accède, d’où la notion de nuage (cloud en anglais). Et le seul moyen de porter atteinte aux données, hormis une attaque virale simultanée et fulgurante dans tous les datacenters, serait de déclencher la 3° Guerre Mondiale !
A savoir : certains services mondiaux n’utilisent pas les principes du stockage ou des services en ligne, comme les cryptomonnaies, où les coins sont stockées sur le support de l’acquéreur comme une monnaie fiduciaire. On pourra faire un article prochainement dessus.
La blockchain
Concept abstrait que peu de personnes savent réellement expliquer, on va résumer en disant que c’est un dispositif de certification basé sur la confiance de tiers. Elle fonde sa certification sur l’historisation des échanges entre individus, en tenant un registre public anonyme qualifié d’infalsifiable. La sécurité est assurée par un jeton programmable unique.
Les usages sont multiples :
- traçabilité entre fournisseurs
- transactions financières sécurisés
- application de clauses contractuelles
- etc.