Une des lignes du gouvernement Macron étant de promouvoir l’économie circulaire, à savoir « en limitant le gaspillage des ressources et l’impact environnemental, et en augmentant l’efficacité à tous les stades de l’économie des produits« , quelques chercheurs planchent sur une manière d’indiquer le niveau de réparabilité des appareils.
Le Labo Fnac propose un indice sur 100 concernant la réparabilité des ordinateurs, détaillé dans le tableau ci-dessous.
C’est une première approche, à voir son évolution et son adaptation à d’autres types d’appareils électriques et électroniques (téléphones, électroménager, voitures…).
Le dessous du concept
Il est une chose importante à tenir compte : les effets de mode. En effet, et d’autant plus dans les domaines technologiques, le renouvellement régulier d’appareils sur le marché étroitement lié à l’évolution des technologies et des fonctionnalités, font que de nombreuses personnes changent alors que leur bien n’est tombé en désuétude ni technique, ni fonctionnelle, ni logicielle. Ainsi, on ne peut clairement mettre en place un dispositif de notation de réparabilité sans une politique de reprise et de reconditionnement d’appareils.
De plus, il faut également tenir compte qu’amener un appareil en réparation est une contrainte à la fois de coût et d’indisponibilité du matériel. Le prêt reste une alternative temporaire, mais pour l’électroménager, nécessite une prise en charge et un investissement logistique toujours important. Pour l’informatique et la téléphonie, les clouds permettent un stockage indépendant du support, et facilitent la transition matérielle.