Je continue mon investigation et mes réflexions sur ce que le monde nous prépare, et à moins de totalement s’isoler des actualités, les voitures autonomes font parler d’elles depuis un certain nombres d’années.
Qu’est-ce qu’une voiture autonome ?
On appelle voiture autonome une voiture, ou tout véhicule motorisé, ne nécessitant pas l’intervention d’un conducteur pour se mouvoir et gérer les éléments annexes de la circulation, comme l’infrastructure routière, les piétons, la signalisation et les autres véhicules.
L’idée de rendre les véhicules autonomes remonte à très loin, leur concrétisation est cependant très récente. De nombreux problèmes d’ordre législatifs sont encore en pourparler, mais on estime une autorisation définitive de la circulation de ces voitures d’ici l’horizon 2040.
Les capacités cognitives des véhicules auront l’avantage de les fiabiliser au fur et à mesure de leur expérience, rendant le contexte routier bien plus sûr.
Quels sont les avantages ?
Comme dans l’aviation, où le vol est 100% automatisé, à l’exception du décollage et de l’atterrissage, on considère que l’humain est majoritairement responsable des accidents de la route. Attention : il est important de distinguer les accidents incluant des piétons, car, bien qu’aux yeu de la Loi le conducteur soit toujours responsable quand il s’agit d’accident corporel, le piéton représente toujours un facteur humain important.
L’idée de ne pas laisser le volant à des personnes sous l’emprise d’alcool, de médicaments ou de stupéfiants, fatiguées ou stressées, permettrait un net recul des accidents et du confort global.
Quels sont les inconvénients ?
La liste est très longue, malheureusement :
- les véhicules seront certainement connectés, donc piratables
- un passager peut détériorer le véhicule, et lui faire perdre sa viabilité
- lors d’une situation inextricable, mettant en danger soit le passager soit un piéton, nul ne sait comment placer une responsabilité
- un grand nombre d’accidents, incluant piétons, animaux, risques naturels ou industriels, sont inévitables
- le déploiement des technologies, en lien avec les ressources pour les concevoir et les aptitudes à leur recyclage, va rendre très contraignante l’entretien des véhicules
- comme énoncé, on est incapable de placer une responsabilité en cas d’accident ; le logiciel interne se reprogrammant en permanence, il est difficile d’incriminer le concepteur
Une vision pessimiste ?
Les avocats du diable, comme les romans de science-fiction et d’anticipation (I, Robot, Ghost in the Shell, AI), ont pour but d’éclairer sur ce que les sociétés et les mentalités sont incapables de gérer. La voiture autonome n’a pas encore sa place, tant que l’on sera dans le besoin irréprescible de désigner un responsable en cas d’accident.