Comment acheter un ordinateur aujourd’hui ?

Beaucoup de personnes se demandent sur quels critères acheter un ordinateur de nos jours. La concurrence est de plus en plus dure etle jargon de moins en moins compréhensible.

Mac, PC ou Linux ?

Cela dépend de ce que vous connaissez, de vos besoins et de votre budget. Voici un petit tableau qui vous aidera.

  Mac PC Linux

Connaissances

J’ai une expérience sur Mac

   

J’ai une expérience Windows

   

J’ai une expérience Linux

 

Budget

< 200 €

   

Entre 200 et 500 €

 

Plus de 500 €

Usage

Internet / Mail / Bureautique

Jeux 3D

   

Administration système / réseaux

   

Musique

 

Graphisme

 

Philosophie

Je préfère la gratuité

   

Je veux quelque chose de simple

   

Je veux le moins de virus possible

 

Je veux avoir la garantie de trouver quelqu’un qui saura me dépanner

   

Je veux avoir de la fiabilité sur du long terme

Pourquoi la fiabilité en rouge ?

Tout simplement parce que plus rien ne distingue un PC d’un Mac ou d’un Linux d’un point de vue matériel. En 2003 Apple a abandonné les processeurs Motorola pour les processeurs Intel, ceux que l’on trouve dans tous les PC. Seul le système d’exploitation (Windows, OS X, Linux) fera la différence à l’utilisation.

Quel matériel pour quel usage ?

Usage Proc. RAM Stockage Carte Graphique
Minimum Windows 8 > 2 GHz 4 Go 320 Go Standard
Minimum OS X.9 > 1 GHz 2 Go 320 Go Standard
Minimum Linux > 1 GHz 1 Go 320 Go Standard
Usage Jeux 3D > 3 GHz > 4 Go 1000 Go

GeForce GTX7xx ou
Radeon HD 8xxx

Usage étudiant > 2 GHz 4 Go 500 Go Standard
Usage Home Cinema > 2 GHz 4 Go > 1000 Go Sortie HDMI
Usage nomade Norme ULV > 2 Go 320 Go Standard

A quoi servent les composants ?

Le processeur

C’est le cerveau de base de votre ordinateur. Il est l’équivalent du cervelet chez nous. Il se caractérise par différents points :

  • la fréquence ou vitesse en GHz : c’est le nombre d’opérations à virgules flottantes par secondes. Les virgules flottantes sont une manière de représenter les nombres à virgule en mémoire (ce n’est pas aussi simple que ce que l’on apprend à l’école, malheureusement ; un cours sera intégré dans un nouveau chapitre)
  • le nombre de coeurs : c’est en fait le nombre de processeurs dans le processeur. Le but étant d’effectuer des calculs en parallèle, en même temps, sans avoir à attendre qu’un autre calcul ait été effectué.
  • 32 ou 64 bits : c’est la taille des instructions que le processeur peut traiter, une instruction étant un ensemble fonction/valeurs. En 32 bits on a environ 2 milliards d’instructions possibles, en 64 bits plus de 4 milliards de milliards. Les systèmes 64 bits peuvent donc traiter des instructions plus complexes, donc nécessitant moins de temps processeur entre chaque calcul.

La RAM ou mémoire vive

C’est la mémoire de traitement de l’ordinateur. Elle est très rapide et se vide une fois l’ordinateur éteint. Cependant, elle ne fait pas tout le travail, et les systèmes d’exploitation utilisent ce que l’on appelle un swap ou mémoire virtuelle : il s’agit d’une partie du disque dur qui est utilisée comme mémoire vive, mais non seulement elle est beaucoup plus lente que cette dernière mais elle détériore le disque dur à vitesse grand V. D’où la nécessité d’augmenter la mémoire vive si le besoin s’en fait sentir…

Le disque dur

Aujourd’hui, il existe 2 sortes de disque dur : les disques « normaux » et les SSD. 

Les disques normaux sont, depuis la naissance des disques durs, des plateaux empilés sur lesquels on lit et on écrit avec des petits aimants ; leur orientation donne l’information.

Les disques SSD (pour solid-state drive ou « disque sans plateau ») sont des clés USB en forme de disque dur. Leur capacité est limitée mais leur accès est beaucoup plus rapide. Cependant, le nombre de lecture et d’écriture est environ 5 fois plus faible que sur un disque dur à plateaux. Ils conviennent très bien pour des sauvegardes peu sollicitées ou pour gérer un système d’exploitation.

Sa capacité dépend du besoin. Il faut savoir que, plus la capacité est importante, plus la sauvegarde devra être aussi importante, mais aussi plus le disque est fragile. Certains systèmes de sauvegardes sont très bien pensés : les NAS, permettant la sauvegarde cumulée sur plusieurs disques ; si un disque tombe en panne, on le remplace et les données se réécrivent automatiquement dessus.

La carte son

Elle est intégrée dans 99.999 % des systèmes informatiques et répond à 99.999 % des besoins. Les musiciens ou audiophiles opteront pour un système externalisé (boitier branché en USB par exemple) pour s’affranchir des parasites qui peuvent être provoqués par le disque dur ou les ventilateurs.

La carte graphique

Elle aussi est intégrée dans 99.999% des systèmes informatiques. Cependant, les utilisateurs ayant des besoins de rendu de qualité (haute définition, 3D, multi-écran) peuvent rajouter une carte en interne qui se substituera à la carte intégrée. 

Le choix de la carte de substitution dépend des besoins de chacun mais aussi de la compatibilité logicielle, certains programmes et jeux étant programmé spécifiquement pour certains modèles de cartes.

L’écran

L’écran est un élément majeur dans l’interface homme-machine (IHM). Plusieurs points sont à prendre en compte :

  • La taille en pouces : c’est la dimension de la diagonale, à multiplier par 2.54 pour l’avoir en cm.
  • La résolution : c’est le nombre de pixels en largeur x le nombre de pixels en hauteur. Si on divise la résolution par la taille en puces, on obtient la définition ; plus la définition est élevée, meilleur sera l’affichage.
  • l’angle de vision horizontale et vertical : c’est l’angle dans lequel l’affichage reste fidèle selon où on se positionne par rapport à l’écran. La plupart des modèles offrent un angle horizontal de presque 180°. Attention : l’angle vertical est important, surtout si vous travaillez sur un portable, car vous vous rendrez vite compte, notamment en regardant un film, que les couleurs ne seront pas les mêmes en haut et en bas de l’écran.
  • le rétroéclairage : c’est la technologie servant à éclairer la dalle et donc afficher les couleurs. A l’heure actuelle le LED est le plus répandu.
  • LCD, OLED, AMOLED : c’est la composition chilique des pixels. A savoir : le OLED et l’AMOLED offrent le meilleur noir car le rétroéclairage se fait au niveau du pixel et non au niveau de la dalle entière.

Le clavier et la souris

Il y a pourtant à dire sur les descendants directs de la machine à écrire et du stylet optique…

Le clavier :

  • un clavier dit étendu contient le pavé numérique à la droite
  • le toucher peut être fluide (comme sur les ordinateurs portables) ou mécanique, plutôt recherché par les joueurs
  • les touches peuvent être rétro-éclairées, permettant un usage dans une pièce peu éclairée

La souris :

  • la définition en ppp : c’est la précision de déplacement de la souris ; plus il est fin, plus le déplacement sera précis à l’écran.
  • optique ou laser : les 2 technologies sont assez proches, le laser autorisant une précision accrue et un travail sur des surfaces plus variées (verre, sombre…)
  • le nombre de boutons : par défaut une souris dispose de 2 boutons, un pour cliquer, un autre pour déplier un menu. On peut avoir d’autres boutons pour des actions programmables, une molette pour le défilement, ou une surface tactile comme un trackpad ou la Magic Mouse d’Apple, qui exploite la gestuelle et le nombre de doigts employés.

Après un achat

Quand vous achetez un PC de marque, les fabricants installent un très grand nombre de logiciels promotionnels : Microsoft Office, McAffe Internet Security… Ces logiciels sont à usage limité dans le temps et l’acquisition d’une licence est nécessaire au-delà de ce délai. Je vous invite à tous les désinstaller (sauf ceux de la marque), et voici quelques logiciels gratuits de substitution (liste non exhaustive) :

 


 

Et si vous avez des doutes sur n’importe quel point cité ci-dessus, n’hésitez pas à user de votre assurance, elle est faite pour ça !